L’EDITORIAL -TRIBUNE DE GENEVE
Pascale Zimmermann, rubrique culture
Au nom d’aumônier ils préfèrent celui d’accompagnant en spiritualité ou d’intervenant spirituel. Travaillant au chevet des malades, ces hommes et femmes de Dieu ont suivi l’évolution de l’attitude occidentale face aux questions existentielles: quel sens donnons-nous à notre vie? qu’est-ce qui nous attend après la mort? sont des interrogations qui remplacent fréquemment les certitudes de la foi. Aujourd’hui le monde est volontiers sans religion. La spiritualité pour beaucoup se passe de dieu. Qu’ils soient juifs, catholiques, protestants, orthodoxes ou musulmans, les aumôniers des HUG sont souvent accueillis dans leurs visites par: «Oh! moi, je ne suis pas croyant.» «Peu importe, répond Evelyne Oberson, aumônière catholique, car je privilégie une approche spirituelle au sens très large, quels que soient la religion et le background des gens.»
Lire la suite : https://www.tdg.ch/les-aumoniers-placent-lhomme-au-centre-599350127618